Sep 20, 2021 11:04
2 yrs ago
27 viewers *
French term
qu’il arrive...que rien ne dépasse
French to Italian
Other
Poetry & Literature
Madame Bovary / Gustave Flaubert
Discorso di Mario Vargas Llosa su Flaubert, non ho ben capito la frase.
C’est pas une question d’expression, de trouver le mot juste comme on lui en a fait la réputation, c’est d’arriver à réaliser sa conception par l’écriture et cette conception est toujours très vaste. C’est un boulimique. Il a été dès son jeune temps. Ce n’est pas sa crise nerveuse qui l’a beaucoup assagi. On le voit par les brouillons qui sont énormes. Pour L’éducation sentimentale, cela remplirait un rayon de bibliothèque. On a publié les brouillons de Madame Bovary, on s’est aperçu qu’il resserre, qu’il resserre et qu’il arrive par la conception qu’il veut donner de son œuvre, que rien ne dépasse. Jusqu’à lui le roman est une histoire. Même Balzac, ce sont des histoires que l’on raconte, que l’on écrit plus ou moins bien, mais il n’y a pas de questions de style. On raconte. [00 :12 :30] Les propriétaires du style, ce sont les poètes. Flaubert se dit : « le roman c’est plus qu’un genre littéraire », j’imagine, « ça sera pour moi l’expérience du langage, ce sera un travail, une lutte ». Et toute sa vie il l’a prouvé, une lutte avec l’expression, mais avec la parole, avec le langage. « J’ai donné au roman, une forme qui soit aussi solide aussi importante que le vers ». Ça, il le dit plus d’une fois. Que le roman équivaille au poème. C’est la première fois. C’est pourquoi c’est un maitre à écrire parce que c’est le maitre de tous les écrivains et de tous les romanciers qui lui ont succédé. C’est le maitre de Kafka, c’est le maitre de Proust, c’est le maitre de Joyce, c’est le Maitre de Faulkner.
C’est pas une question d’expression, de trouver le mot juste comme on lui en a fait la réputation, c’est d’arriver à réaliser sa conception par l’écriture et cette conception est toujours très vaste. C’est un boulimique. Il a été dès son jeune temps. Ce n’est pas sa crise nerveuse qui l’a beaucoup assagi. On le voit par les brouillons qui sont énormes. Pour L’éducation sentimentale, cela remplirait un rayon de bibliothèque. On a publié les brouillons de Madame Bovary, on s’est aperçu qu’il resserre, qu’il resserre et qu’il arrive par la conception qu’il veut donner de son œuvre, que rien ne dépasse. Jusqu’à lui le roman est une histoire. Même Balzac, ce sont des histoires que l’on raconte, que l’on écrit plus ou moins bien, mais il n’y a pas de questions de style. On raconte. [00 :12 :30] Les propriétaires du style, ce sont les poètes. Flaubert se dit : « le roman c’est plus qu’un genre littéraire », j’imagine, « ça sera pour moi l’expérience du langage, ce sera un travail, une lutte ». Et toute sa vie il l’a prouvé, une lutte avec l’expression, mais avec la parole, avec le langage. « J’ai donné au roman, une forme qui soit aussi solide aussi importante que le vers ». Ça, il le dit plus d’une fois. Que le roman équivaille au poème. C’est la première fois. C’est pourquoi c’est un maitre à écrire parce que c’est le maitre de tous les écrivains et de tous les romanciers qui lui ont succédé. C’est le maitre de Kafka, c’est le maitre de Proust, c’est le maitre de Joyce, c’est le Maitre de Faulkner.
Proposed translations
(Italian)
2 | riesce a sfiorare la concezione che intende raggiungere... insuperabile | Claudia Sorcini |
Proposed translations
9 hrs
riesce a sfiorare la concezione che intende raggiungere... insuperabile
stringe, stringe e riesce a sfiorare la concezione che intende raggiungere attraverso la sua opera, insuperabile
La mia lettura.
La mia lettura.
Discussion
Secondo me 'capita che' lascia troppo spazio al caso, e il testo sottolinea invece che niente, nella scrittura dell'autore, dipende dal caso.
2) (on s'est aperçu que)... il Y arrive par etc.... ET (on s'est aperçu) que rien ne dépasse